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Vos points se répartissent entre les quatre styles : rassurez-vous, il n’y a pas un style "meilleur" qu’un autre ! Chacun comporte ses avantages et ses inconvénients qui rendent certaines actions plus faciles ou plus difficiles. Il n'existe pas non plus, une répartition de points idéale. De manière générale, ils sont soit fortement concentrés sur un ou deux des quatre styles, soit répartis entre les quatre de manière plus ou moins égale.
L'animateur Concret
Les mots clés :
  • Méthode expositive
  • Étude de cas
  • Résultats, mesures
  • Documents précis et détaillés
Ses préférences sont les suivantes
  • La réalisation : l'aspect concret des choses le passionne. Dans un projet, il cherche à savoir quel sera le résultat et, surtout comment on l'atteindra. Est-ce faisable, dans quels délais, avec qui, où…? Ce sont ses questions. Il préfère expliquer un concept à partir d'une expérience concrète où tout le monde voit et entend ce qui se passe. Il est sûrement plus à l'aise dans l'exécution d'une action que dans une séance de créativité. Pour garantir une réalisation fiable, il mettra en place une procédure ou un mode opératoire décrivant le processus étape par étape. Ce n'est pas étonnant qu'il soit de temps en temps en conflit avec l'explorateur qui préfère inventer et improviser.
     
  • La prudence : il n'hésite pas à vous répondre par non lorsque vous lui demandez de réaliser un travail dans des délais extrêmement brefs. Comme il n'aime pas travailler sous pression, il préfère le refuser. Il acceptera volontiers d'animer un stage qu'il connaît bien et qui a fait ses preuves ; en revanche, il serait très mal à l'aise si vous lui demandiez d'en animer un qu'il connaît mal, surtout si c'est pour le lendemain. La prudence l'empêche de prendre trop de risques.
     
  • La rigueur : vous pouvez toujours compter sur lui. Il ne peut concevoir un travail réalisé sans rigueur. Il cherche à obtenir un résultat conforme à celui prévu auparavant et dans les délais voulus. Préoccupé par ce souci, il est obligé de négocier des délais réalistes pour lui. Il commencera et terminera ses animations à l'heure, ayant traité tous les points de l’ordre du jour tels qu'ils étaient prévus. Vous pouvez être sûr qu'il n'oublie pas de vous rendre un document le jour prévu et qu'il vous rappelle vos éventuels oublis. Par son exigence de rigueur, il a généralement moins de difficultés d'ajustement avec le rationnel qu'avec l'explorateur. Ce dernier agit plus par plaisir que par devoir, c'est-à-dire qu'il a tendance à faire les choses quand ça l'arrange.
     
  • La minutie : elle va de pair avec son goût pour la réalisation et la rigueur. Un travail "bien fait" demande une exécution minutieuse empêchant au maximum le risque d'erreurs. Prendre du temps et s'intéresser à tous les détails ne lui font pas peur. Si vous lui donnez un document à relire, vous pouvez être sûr qu'il détectera une erreur, aussi petite soit-elle. Quel contraste avec l'explorateur qui ne s'intéresse qu'aux grandes lignes.
Nous avons compris que ses préférences sont les plus opposées à celle de l'explorateur. Au lieu de rechercher les risques, il défend plutôt la prudence, il préfère les détails aux grands ensembles, le travail bien préparé à l'improvisation.

Comment anime-t-il son groupe ? 

Il présente un plan très détaillé qu'il s'efforce de suivre point par point. Tout au long de sa présentation, il sera préoccupé par ce qu'il dit et dans quel ordre. Comme il ne se pardonne que difficilement ses erreurs, il fait tout pour les éviter.
Par conséquent, il est souvent plongé dans ses notes et sa présentation posée devant lui, ce qui exclut plus ou moins, le contact visuel avec son groupe.
Ses supports contiennent beaucoup de texte puisque tout lui semble important. La documentation qu'il remet aux participants est très complète et classée avec soin.
 
Les mots qu'il dit souvent

En êtes-vous sûr ? Qu'est-ce qui me le prouve , Attention, c'est dangereux ! Ne prenons pas de risques ! Une chose après l'autre ! ça a toujours été comme cela …  Je vous l'avais bien dit ! Cela n'était pas prévu !

 Les risques potentiels

Comme il a tout prévu, les aléas le dérangent beaucoup. Une question déconcertante, un appareil en panne, un participant de plus, un changement de salle : que des situations où il faudrait faire preuve de souplesse ! Une certaine rigidité de sa part peut rendre ces circonstances bien plus graves qu'elles ne le sont en réalité et avoir des conséquences négatives sur le groupe.
Trop centré sur ses papiers et inquiet d'oublier un élément important, son discours risque de devenir monotone. Par manque de dynamique et d'implication, le public décroche rapidement.

Savoir s'adapter

Avec les explorateurs
Faites le deuil de quelques détails qui ne font que les ennuyer, ou regroupez-les de façon plus synthétique. La même chose à propos de votre présentation : faites-en le tri et remplacez, de temps en temps, du texte par un dessin ou un graphique.
 
Acceptez sans crainte quelques remarques et parenthèses de leur part, c'est un moyen pour eux de se détendre et non de vous troubler.
 
Avec les rationnels
Faites ressortir les faits essentiels et accélérez le rythme au prix d'oublier quelque chose, vous seriez seul à le savoir.
 
Faites preuve d'objectivité et laissez, de temps en temps, votre grille de valeur de côté. Elle vous incite à porter, un peu trop souvent, des jugements personnels qui n'intéressent pas du tout les rationnels. Ils veulent connaître les faits en tant que tels, sans savoir ce que vous en pensez.
 
Avec les relationnels
Comme ils aiment échanger, acceptez, par moments, qu'une discussion s'installe, même si vous pensez qu'elle s'éloigne du sujet ou qu'elle va perturber votre timing. C'est aussi un moyen pour vous de quitter vos supports et d'être en contact avec vos participants. Sachez qu'ils sont frustrés lorsque l’animateur ne les regarde pas.
 
Prenez en compte leurs attentes et envisagez quelques petites modifications de votre programme si nécessaire. Ils se sentiront davantage impliqués et valorisés.
 
L'animateur Rationnel
Les mots clés :
  • Méthode
  • Objectivité
  • Résultat, analyse
  • Précision des informations
Ses préférences sont les suivantes :
  • L'objectivité : pour présenter son sujet il s'efforcera toujours d’apporter un maximum d'éléments objectifs. Ces éléments pourront être vérifiés car leurs sources sont connues et accessibles. Il interviendra dans une discussion soit pour apporter des faits précis, soit pour réclamer plus d'objectivité de la part des autres. Un débat trop émotionnel l'agace rapidement et lui donne l'impression de perdre son temps.
     
  • L'analyse critique : si vous lui soumettez un problème à résoudre, il commencera par réunir tous les facteurs, ensuite il les analysera un par un. Il ne se prononcera pas sur une solution possible avant d'avoir étudié l'ensemble de tous les éléments. Avant d'acheter du matériel, par exemple, il fera très certainement une analyse approfondie de l'offre pour établir ensuite le meilleur rapport qualité-prix. L'explorateur aurait tendance à acheter tout de suite ce qui le séduit.
     
  • La précision : le rationnel présente des données précises et, si possible, des chiffres pour appuyer ses arguments. Il n'aime pas ce qui est flou et approximatif. Lorsqu'on lui demande de construire un nouveau projet, il s'intéresse probablement tout d'abord au budget nécessaire, au temps à investir et au nombre de personnes concernées. Cela lui permettra de calculer le coût de l'action par participant. L'explorateur, en revanche, commencerait tout de suite par jeter ses premières idées sur un papier.
     
  • La méthode : il travaille de façon méthodique, ce qui lui permet d'aller plus vite et donc de gagner du temps. Il déterminera sans difficulté, sur son agenda, le jour et le temps prévus pour préparer son animation, et il s'y tiendra. Ce jour-là, il aura aussi réuni toutes les personnes et les documents dont il aura besoin. Le plan de son intervention est en principe très clair, d'une structure logique. Il prévoit certainement, à la fin de son exposé, un temps pour les questions. Mais il préfère faire son exposé sans trop d'interruptions, craignant une perte de temps et de cohérence.
Ses préférences sont les plus opposées à celles du relationnel. Nous avons appris que ce qui compte pour lui c'est l'efficacité, c'est aller vite vers l'essentiel. Pour lui, il n'est pas question de perdre son temps avec les états d'âmes des uns et des autres.
 
Comment anime-t-il son groupe ? 
Parmi les différentes méthodes d’animation, il a une nette préférence pour l'exposé qui lui donne une parfaite maîtrise du temps et du contenu.
Sa présentation reflète sa compétence technique : elle est centrée sur l'aspect théorique et conceptuel du sujet traité, appuyée par des données précises et chiffrées.
Le contenu à transmettre l'intéresse sûrement plus que son auditoire, son objectif étant de délivrer un maximum d'informations dans un minimum de temps.
Son discours ne manque pas de sérieux ni de rythme. Il laisse peu de place aux questions et interruptions. Sa présentation lui sert de fil conducteur. Elle contient les têtes de chapitre et les points clés du développement.
 
Les mots qu'il dit souvent :
On perd du temps, c'est exact, c'est hors sujet, les chiffres montrent que, en résumé, j'en déduis que, venons en aux faits, j'estime que, quelles sont vos conclusions ?
 
Les risques potentiels :
Comme il a tendance à avancer plutôt vite et en solitaire, il n'a pas le feedback du groupe. Il ne connaît pas les questions et interrogations éventuelles des participants, il ne sait donc pas s'ils ont compris ou pas.
 
L'écoute de l'auditoire devient rapidement une écoute passive et peu propice à réflexion. La projection en continu de la présentation ne peut que contribuer à cet état de fatigue ou de découragement.
 
Souvent son discours reste trop abstrait, privé d'images et d'exemples indispensables à la compréhension et à la mémorisation. Il est plutôt un être de certitudes n'appréciant pas vraiment que quelqu'un le contredise. Il cherchera toujours à avoir raison et à imposer sa théorie. Ce qui est un moyen efficace, souvent involontaire, pour couper court aux discussions.

Savoir s’adapter :  

Avec les relationnels
Ils ont besoin de votre attention et de votre considération. Un discours abstrait sous forme de monologue ne peut que les frustrer. Dès le début de votre réunion, interrogez-les sur leurs attentes et leur expérience relative au sujet. Arrêtez-vous, de temps en temps, pour vérifier leur compréhension, acceptez aussi qu'ils vous interrompent parfois. Cela ne sera pas une perte de temps mais un moyen efficace de personnaliser votre approche. Alternez vos méthodes pédagogiques : programmez, régulièrement, une activité en groupes ; ils vont l'adorer.
 
Avec les concrets
Donnez-leur des exemples concrets, montrez-leur avec un schéma comment cela fonctionne. Au lieu de développer le concept en premier, permettez-leur d'expérimenter d'abord. Par la suite, ils comprendront bien plus facilement l'explication théorique.
 
Prévoyez des exercices d'application qui leur permettent de valider leur compréhension du concept. Acceptez leurs commentaires sceptiques et hésitants, ils en ont besoin pour se rassurer eux-mêmes et non pour vous remettre en question.
 
 
Avec les explorateurs
Enlevez un peu de votre sérieux et prenez quelques instants pour vous amuser avec eux : une note d'humour, une anecdote ou une association d'idées de leur part ne sont pas des "hors sujet".
 
Préparez des supports, sans texte mais illustrés par un symbole ou un dessin. Ce petit investissement préalable vous permettra de reconquérir leur attention pour une heure supplémentaire.
L'animateur Relationnel
Les mots clés :
  • Empathie
  • Échanges
  • Arbitre
  • Harmonie
Ses préférences sont les suivantes :
  •  L'échange : le relationnel aime pouvoir discuter, dialoguer, partager les idées. C'est dans l'échange qu'il se sent à l'aise : il a besoin de dire ce qu'il pense et ressent et il aime aussi connaître les avis des autres. Il associe volontiers d'autres personnes à la préparation de son animation et il écoute leurs commentaires attentivement. Il lui arrive souvent de prendre de son temps personnel pour discuter avec ses participants en dehors des heures de la réunion. Les nombreux échanges pendant la réunion ne lui permettent pas toujours de traiter tous les points de l’ordre du jour et de terminer à l'heure. De quoi incommoder le rationnel qui regarde sa montre.
     
  • L'harmonie : il aime l'échange mais n'apprécie pas trop les discussions conflictuelles. Très vite, il prend le rôle d'arbitre qui cherche à calmer le jeu et à arrondir les angles. Il veille à ce que tout le monde puisse s'exprimer en distribuant la parole. Un participant mécontent l'inquiète beaucoup et il devient vite une préoccupation encombrante. Il a tellement besoin d'être bien avec tout le monde ! C'est bien à l'opposé du rationnel qui n'aura même pas le temps de voir que quelqu'un semble être mécontent.
     
  • L'ambiance : il est très sensible à l'ambiance de la salle. Bien entendu il fera tout pour vivre dans une "bonne" ambiance avec son groupe. Tant qu'il n'en est pas sûr, il est à la recherche de signaux ; pourquoi a-t-il posé cette question ? Qu'est-il en train de dire à son voisin ? Prennent-ils bien des notes ? Me reconnaissent-ils dans mon rôle ? Autant de questions qui l'inquiètent ! Une fois qu'il aura reçu suffisamment de signes de reconnaissance, il sera enfin rassuré pour animer son groupe, chose qu'il réussit si bien.
     
  • L'empathie : sa capacité à se mettre à la place des autres et de répondre à leurs besoins est grande. A aucun moment il ne pourra faire abstraction des attentes et motivations de ses participants. Il est même prêt à négocier avec eux les horaires, les points du programme à traiter, le sujet à ajouter ou à supprimer. Comme il cherche à les satisfaire tous, les discussions peuvent être longues et de ce fait frustrer certains, notamment les rationnels. Généralement, et ceci grâce à son empathie, il réussit à créer une ambiance détendue et sympathique que le groupe apprécie énormément.
Ses préférences s'opposent le plus à celles du rationnel. Ce dernier a du mal à répondre suffisamment à sa forte demande d'être reconnu et pris en considération. Le concret et l'explorateur peuvent y répondre plus facilement puisqu'ils sont moins soucieux que le rationnel du rapport résultat/temps.
 
Comment anime-t-il son groupe ? 
Pour son bien-être personnel, il doit s'occuper tout d'abord d'une "bonne ambiance" dans la salle. Il prend le temps qu'il faut pour accueillir les participants, il est à l'écoute de leurs attentes et besoins. Il fait tout pour les mettre à l'aise.
Il les fait beaucoup participer en grands et petits groupes, il favorise les échanges et la confrontation d'idées. Dans les discussions, il veille à ce que chacun puisse s'exprimer librement. En cas de désaccord, il jouera l'arbitre avec une neutralité bienveillante pour ne froisser personne.
Il aime partager son vécu personnel avec le groupe en citant des exemples et anecdotes de sa vie privée et professionnelle.
Si une personne montre de l'inquiétude ou du mécontentement, il cherchera à lui en parler, de préférence en aparté, pour clarifier la situation et y remédier.
 
Les mots qu'il dit souvent :
J'ai le sentiment que, ça me fait très plaisir, c'est bon d'en parler, je ne peux pas lui faire cela, mets-toi à ma place, on ne va pas se quitter comme ça, j'aimerais te dire, je n'ai jamais aimé qu'il…
 
Les risques potentiels :
L'ambiance détendue et sympathique fait que le rôle de l’animateur change : en se rapprochant des participants, il devient leur copain. Tout d'un coup, il ne dispose plus de la distance nécessaire qui lui permet de garder la maîtrise du déroulement. Le groupe risque alors d'imposer à l’animateur ses propres règles dont il aura beaucoup de mal à se défaire.

Il favorise le libre-échange et les discussions se prolongent souvent, sans apporter un plus au groupe. Comme il lui est très difficile d'interrompre quelqu’un par peur de le vexer, il s’attire des regards mécontents (des rationnels, bien sûr !). Plus inquiet encore, il accroît son stress, ce qui peut l'empêcher de mettre calmement fin au débat.
Faire beaucoup participer les personnes rend la gestion du temps et le respect du contenu du stage plus difficiles. Il faut savoir que les participants, à la fin de la réunion, sont prêts à dire que l'ambiance était excellente, le formateur sympathique, mais qu'ils n'ont pas appris grand chose. Une frustration par rapport au contenu est un lourd reproche dont il vaut mieux se méfier.

Savoir s’adapter :
 
Avec les rationnels
Comme ils sont friands de contenu technique, alternez régulièrement vos méthodes d’animation ; préparez des exposés courts pour introduire un sujet, faites des exposés de synthèse après des travaux en groupes.
Ayez le courage d’arrêter, avec le sourire bien sûr, des discussions ou des interventions qui se prolongent. En reformulant très rapidement ce qui a été exprimé, vous reprenez les rènes et passez au point suivant.
 
Avec les explorateurs
D'eux, vous avez à craindre l'ennui et l'impatience. En conséquence, changez souvent le rythme en variant les activités : études de cas, exposé, débat, exercices, brainstorming… Veillez à ce qu'ils puissent apporter leurs pierres à l'édifice, sinon ils plongent dans leur agenda ou s'éclipsent de la salle pour passer des coups de fil urgents.
 
Aussi, ne vous attardez pas trop longtemps sur des cas individuels et leurs détails. Les problèmes d'une personne ne retiennent pas très longtemps leur intérêt. Comme ils ont tendance à dédramatiser et à voir rapidement des solutions, ils ne comprennent pas pourquoi on continuerait à en discuter. Apportez des conclusions, au moins provisoires, pour éviter qu'ils décrochent.
 
Avec les concrets
Ils vérifient si vous suivez bien les différents points du programme tels que vous les avez annoncés. Comme les interventions des uns et des autres peuvent vous en faire dériver, regardez souvent votre fil conducteur et votre montre. Sinon, ils risquent de vous faire des reproches et les rationnels n'hésiteront pas beaucoup à se joindre à eux.
 
Il est préférable de présenter d'abord la méthode qu'on utilisera plutôt que d'en discuter de manière abstraite. Proposez-leur une application, ensuite ils seront certainement prêts à la commenter.
L'animateur Explorateur 
Les mots clés :
  • Innovation
  • Souplesse
  • Improvisation
  • Humour
Ses préférences sont les suivantes :
  • La nouveauté : lorsqu'on lui propose une nouvelle réunion à préparer ou à animer, il est ravi. Rien ne l'ennuie plus que la routine, de faire et de dire les mêmes choses. Le changement et la nouveauté le stimulent. Comme son imagination est infatigable, il aime apporter ses idées aux autres ; même sans être sollicité, il est force de proposition. Ceci explique, qu'en cas de problème, il trouvera toujours une, voire plusieurs solutions.
     
  • L'improvisation : il aurait plutôt tendance à préparer son intervention au tout dernier moment, sans s'en inquiéter auparavant. Cela risque de gêner les collègues étant moins à l'aise dans l'improvisation. Ils ont tendance à le qualifier de fantaisiste. Le peu ou l'absence de préparation lui font parfois oublier des documents utiles. Mais comme il ne sera pas à court de solutions, il sera vite pardonné.
     
  • La prise de risque : animer un stage pour la première fois ou tenter une nouvelle approche pédagogique ne lui font pas peur. Ce sont des défis qu'il aime relever. Si jamais cela ne marchait pas très bien, il y verrait une issue positive. Acceptant difficilement les contraintes, il n'hésitera pas à transgresser quelques règles, comme par exemple, les horaires ou le déroulement chronologique de l’ordre du jour.
     
  • L'humour : l'explorateur manie aisément l'humour. Il est toujours prêt à dédramatiser une situation, à s'en sortir par une plaisanterie. Il arrive que son humour ne soit pas compris par tout le monde. Sans le vouloir, il peut gêner ou même blesser. Mais, par moments, il a aussi envie de provoquer son public et il y réussit fort bien.
Nous connaissons maintenant ses préférences ; nous savons qu'il est friand de nouveautés, qu'il est l'expert de l'improvisation, que rien ne l'effraie et qu'il manie l'humour avec dextérité.
 
Comment anime-t-il son groupe ?
Dans ses exposés, il parle beaucoup et vite. Son discours attire l'attention de tous. Dans ses propos imagés, il est plutôt visionnaire qu'homme de terrain, il privilégie les grands ensembles plutôt que les détails.
Il rebondit volontiers sur une remarque venant du groupe et il est prêt à changer de sujet s'il le faut. Il est très souple quant au déroulement pédagogique ; il est preneur de suggestions venant des participants.
Imaginons un imprévu d'ordre matériel ; il va le prendre avec humour et proposer rapidement une solution de rechange qui paraît même encore meilleure.

Les mots qu'il dit souvent :
Imaginons que…, si on changeait, ça me rappelle… on verra ça plus tard, il n'y a pas de problème, il y aura bien une solution, allons-y, allez je commence à m'ennuyer.
 
Les risques potentiels :
Les personnes l'écoutent souvent avec fascination. Mais, à la fin, un sentiment de frustration les envahit ; ils constatent que le programme n'a pas été respecté, qu'il n'ont pas pu prendre de notes, qu'il ne savent pas quoi retenir.
Cela n’est pas gênant s'il s'agit d'une conférence. Mais dans un contexte d’animation avec des objectifs à atteindre, c’est délicat.
Il n'est pas toujours attentif aux réactions du groupe car il est trop pris par son propre discours. N'oublions pas qu'il parle par plaisir et non par devoir. De ce fait, son humour n'est pas toujours partagé par tout le monde et, souvent il ne s'en rend même pas compte.
Ses propos manquent fréquemment de précision. Il n'a pas pris le temps de chercher des données précises pouvant appuyer ses arguments.

Savoir  s’adapter : 
 
Avec les concrets
Annoncez votre plan et référez-vous y régulièrement. Ils se sentiront rassurés et accepteront plus facilement quelques-unes de vos dérives. Fournissez-leur quelques exemples concrets qui leur permettent de vérifier si ce que vous dites fonctionne.
 
Avec les relationnels
Montrez de l'intérêt pour eux : faites des pauses pour leur demander leur avis, sollicitez-les et vérifiez si le rythme leur convient. Observez leurs réactions, regardez bien s'ils rient vraiment quand vous pensez plaisanter.
 
Avec les rationnels
Crédibilisez vos arguments en apportant des faits précis, des données chiffrées. Parlez-leur aussi en termes techniques et non seulement en visions, images, possibilités.
Challengez-vous !
 
Voici arrivé le moment de vous conseiller la démarche suivante :
 
· Regardez de nouveau votre score
· Vérifiez si vous avez un ou des styles dominants (10 points et +)
· Lisez de nouveau le descriptif des tendances liées à votre ou vos styles
· Identifiez les traits, positifs ou négatifs, dans lesquels vous vous reconnaissez le plus
· Choisissez parmi "les clés pour réussir" celles que vous avez envie d'expérimenter lors de vos prochaines animations
 
Si vous constatez que vous n'avez aucun style dominant :
 
· Identifiez également, mais dans chacun des quatre styles, les traits auxquels vous vous identifiez le plus
· Choisissez également parmi "les clés pour réussir" celles que vous avez envie d'essayer
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